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Acte 5 - Vision Divine
05:46
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Devant la grille noire, parmi cette lumière divine,
Je sentis du vent, venant s'imprégner à mon visage.
Un épais brouillard planait la surface invisible,
Des gens aux regards perdus, aux mâchoires disloquées.
Cette fois-ci, au loin, se tenaient des ombres
S’inspirant de la peur pour vivre.
Je pus même apercevoir, au recoin d'une fontaine de sang,
Une femme assise sur une bête, sacrifiant sa vie pour «Lui».
Les paroles du Grand Architecte étaient d'une pure réalité;
La folie est la clef vers l'ouverture d'une porte.
J'ouvris la grille donnant à la prochaine sphère :
Tout est blanc, rien n'est concret, seul l'esprit vit,
Les lumières remplacées par des oiseaux géants.
Le paysage est formé par la pensée,
Le contrôle d'un monde s'ouvrit à moi...
Un moment de silence, de prospérité,
Une atmosphère des plus douces s'empara de moi.
Aveuglé par la blancheur, j'avançai dans l'inconnu.
Jamais je n'avais atteint un tel palier,
Rien ne pouvait m'arrêter...
Des nuages décorent le paysage,
Des hommes aux allures angéliques.
Quatre, se tenant debout autour de cette boule.
Chacun guidant nos gestes, nos paroles et nos pensées.
Je sentis mon corps s'envoler,
Vers les cieux, je me suis mis à flotter.
Au travers du voile je vis ce monde infini
Auquel plusieurs hommes ont perdu l'esprit.
Le firmament s’étendit donc sous mes pieds menottés.
Ce fût bien évident, on m'avait enchaîné...
La froideur était en moi
Comme un venin circulant dans mes veines.
Le soleil, la lune n'existaient plus.
L’horizon, formé de l'infini...était ma seule issue.
Je rampai le long des corridors cherchant la délivrance
À ces menottes attachées à mes pieds.
J’étais fou, certes, mais cette vision était ma vie.
J'avais peur d'avoir commis une erreur;
Pourquoi m'être menotté ainsi ?
Qu'avais-je fait pour mériter cette prison ?
Je croyais, qu'un jour, j'aurai eu la chance de voir
Ces choses qu'un voile invisible
Prenait plaisir à cacher...
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2. |
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Le désespoir en moi s'élevait sans cesse,
J'avais peur d'avoir tué sans raison,
Et que toute cette folie s'écoulait du mensonge.
Dans ce corridor épaissi par l'obscurité,
L'odeur putride des âmes torturées.
Perçant les murs à vide pour pouvoir m'emporter,
C'est par l'une de ces mains que je fus transpercé.
Bien que j'essayai d'oublier sa voix....
Par mon nom, il m'appela pour la seconde fois :
«Farnham Redneck, te voilà incertains ?
N’as-tu donc rien compris ?
Le cinquième palier s'ouvre déjà à toi,
Ne vois-tu as que ton âme m’appartient?
Je contrôle ta vision et tes sens...
Je contrôle tes croyances et tes désirs...
Maintenant, entre dans la prochaine sphère...
Elle te mènera où siègent les Rois.»
Certes, il était grand et avait le pouvoir.
Prenant plaisir à jouer avec mes croyances,
Il était le prince de ce monde infini.
J'étais le visiteur, venu chercher la clef du savoir,
Il avait tous les droits, créant les règles ici.
La cinquième sphère fit donc son apparition...
Tout au-dessus des plaines et des montagnes.
Des anges et des démons aux ailes trouées
Allaient et revenaient parmi l'ombre et la lumière,
Comme fuyant la bête noire,
Maîtresse de cette Terre.
J'avançai dans ce dégradé de lumière
Où l'ombre imposait de plus belle sa présence.
Le reste du paysage se peinturait d'un rouge vif
Comme l'enfer s'enracinant au paradis.
J'étais semi-présent parmi ces divinités;
Rien ne pouvait m'atteindre...
Cette porte noire devant moi était gravée du chiffre six;
Une simple porte donnant à ce sombre couloir.
Un couloir rempli par la vie et surveillé par les morts.
J'étais seul à vouloir comprendre,
Seul à vouloir atteindre l'invisible...
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Acte 8 - Rêve Chimérique
07:45
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J'umais l'inodore et effleurais l'intouchable.
De l'inconcevable aux plus claires des visions,
celle-ci se dessinait comme la plus prodigieuse,
Elle portait en son coeur un souffle embrasé.
La conception utopique de la vie existait;
En ce lieu respirait l'immensité d'un savoir accomplit.
Ma vue conçoit une dimension qu'ils appellent l'équilibre...
Je peux palper l'immatériel, entendre l'insonorité,
Le silence se transforme et s'emplit par des bruits baroquisés.
Ils pénètrent dans ma tete et s'enrôlent en mon essence,
Je savoure cet arôme qui s'étale sur mon échine.
Des gigantesques fresques atténuent finement le décor;
aux points cardinaux jusqu'au sommet astral;
elles sont dessinées par des traits intelligemments conçus;
Enivrant mon état fiévreux qui sous forme de fluide
s'écoule sous le sol maculé de poussière d'étoile.
La porte derrière moi disparut totalement.
Je représentais la race humaine jadis effacée en ces lieux.
J'aspirais à un monde sans haine, ni frayeur,
Où l'homme certifierait son existence.
Tapisserie crystaline, limpide, criante.
Exaltante élévation vers l'infiniment grand,
S'étendant au-dehors sur le cosmos.
L'apparence d'un vide comblé par l'absolu.
Ultime création pourvu des joyaux divins.
J'esquisse rationnellement cet étrange dessin,
Bordant de ses diamants le couloir sans fin.
Et je pleure, le marbre cassant mes peurs.
Que la folie, que la folie, que la folie, que la folie!
Grave sur le ciment cette histoire de vie!
Cette histoire de vie...
Mon âme s'immobilise, s'enracine.
La passion cannibalesque...
Un rêve chimérique,
Un rêve... chimérique...
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Que de mensonges, de tromperies sinueuses;
Voilés derrière un masque, funeste ironie du sort;
Enfermé en ce monde céleste où je suis;
De cette atmosphère je l'entendis murmurer....
«Infâme et sombre ignorant,
Cette vérité est bordée de faux diamants,
Pauvre humain, sans pouvoir - sans vie,
Ne vois-tu pas ces quatre murs viciés ?»
Je sentis mon corps rétrécir.
Mon âme embrassa la jeunesse éternelle;
Je redevenais l'enfant que j'étais,
Absorbant le désespoir d'un silencieux repos.
C'est alors que je compris l'essence de la sagesse,
Immense doctrine accordée pour les Dieux,
Une puissance colossale incomprise par les mortels.
Tous avaient changé, je respirais mon triste passé.
Que de chimères, de fausses fantaisies.
Cette entrée me guidait aveuglément
À ma demeure englouti par le sang.
J'ai donc conclu que le sixième palier
Formait un cycle tordu imposé par des divinités inconnues;
J'en étais la victime, j'étais devenu un dément absolu.
Je suis ici et ailleurs, je peux succomber comme je peux revivre…
Maintenant c’est un autre monde auquel je me suis accommodé.
Je vois les murs autour de moi se découper comme un casse-tête.
J’ai pensé des heures et des heures assis sur le sol,
À me brasser la tête à ne plus finir.
Le silence me sillait a l’oreille;
Tandis que j’étais là à sombrer dans le désespoir.
J'ai hurlé, mais rien ne sortait;
Ce couloir avait volé ma voix, il l’avait emprisonnée.
Ma folie forme un cycle éternel
Qui rassasie ceux qui m'étudient et qui s'intéressent à moi.
Interné entre mes quatre murs, ils me parlent et me questionnent.
En cette noirceur je nourris mon esprit,
Maintenant laissez-moi... J'aime être seul...
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Bernatchez
One man band project started back in 2001 under the name Lord Of Chaos. Everything is created by Caleb
Bernatchez
Each pieces were recorded, mixed and masterised in his home studio throughout the years.
Everything is inspired by any metal stuffs, classical/baroque music, nature, astrology, mythology, symbolism, spiritual & occult themes.
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Stay Metal!
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